Faux atouts
Quatre bonnes raisons de ne pas faire le GPSO
Les LGV permettent de connecter plus rapidement les grandes métropoles entre elles (Toulouse, Bordeaux et Paris), au détriment des plus petites villes devant lesquels elles passent le plus vite possible. Cet effet est documenté sous le nom d'"effet tunnel".
Le saviez-vous ? Le train à grande vitesse consomme plus de CO2 qu'un train classique comme un TER, par passager et par kilomètre. Alors que l’urgence climatique et sociale est au cœur des préoccupations, les lignes nouvelles sont symptomatiques d'une course insoutenable au développement.
En rapprochant les grandes métropoles entre elles, la LGV inscrit le Sud-Ouest dans une compétition internationale reposant sur le développement des territoires à partir de ressources qu'ils ne possèdent pas. Le tout à une époque où les inégalités, dénoncées chaque année à l'ONU, indignent une part de plus en plus importante de la population mondiale. Tourisme, finance, BTP : de nombreux acteurs misent sur la grande vitesse pour leurs profits.
Au niveau local, les subventions des collectivités pour la LGV seront autant d'investissement en moins sur les trains du quotidien. En effet, leurs budgets ne sont pas extensibles, et les collectivités qui financent le GPSO sur 40 annuités devront certainement rogner sur leurs autres dépenses : les services régionaux à grande vitesse favorisent ainsi les échanges économiques par rapport au déplacement des habitants dépendant de la voiture pour leurs trajets locaux.